dimanche 17 septembre 2006

... but this is the best job!

Quand j'ai pris la décision de quitter Londres pour rentrer au bercail, j'ai décidé d'attendre un peu avant de faire l'annonce aux collègues de travail, question de m'assurer que ma décision était finale. Ça change quand même notre perspective quand on sait que c'est presque fini et qu'on ne sera plus là dans une certaine période de temps. Quand j'ai pris la décision de quitter Montréal pour Londres, je savais que je voulais faire 6-8 mois ici et que j'allais ensuite aller ailleurs, mais je ne savais pas où. J'ai commencé à prendre des marches dans la ville, à essayer de m'impreigner de Montréal comme jamais je ne l'avais fait, à prendre des photos de la ville et quand l'heure du départ approche, on revoit des gens pour la dernière fois pour quelques mois et on laisse à peu près tout derrière pour aller vivre quelque chose de différent.

Ça n'a pas été si facile, mais je savais que je devais le faire et j'avais toute l'excitation de mon premier départ à l'étranger seul. J'ai toujours été très proche de mes amis et je savais qu'ils allaient me manquer malgré les communications par internet. Ce fut super d'avoir mes parents qui m'ont rendu visite en juillet et tout aussi incroyable d'avoir la visite de Vandy, Bert et Gab la semaine dernière! Autant c'était super, autant ça m'a rappelé tout ce qui me manquait et que j'avais oublié. Les gars sont partis, je suis de retour dans mes petites affaires et la routine me rattrape, mais j'ai toujours en tête mon arrivée prochaine à Montréal, le décompte est amorcé dans ma tête!

J'ai annoncé la nouvelle il y a moins de trois semaines aux collègues de travail et la plupart m'ont souhaité bonne chance en me demandant si j'allais revenir travailler avec eux à Londres. D'autres étaient au courant depuis le début que je ne voulais pas passer ma vie là, que j'avais des objectifs à atteindre et que je partirais une fois ceux-ci réalisés, mais un qui ne s'y attendait pas est, paradoxalement, Tom. Il ne comprend pas trop pourquoi je veux rentrer à Montréal, mais surtout pourquoi je quittais cet emploi qu'il aime tant. Il ne comprend pas pourquoi je veux compléter ma maîtrise (il a lui-même décidé de ne pas retourner finir son Bacc une fois qu'il a commencé cet emploi). N'empêche que je vais continuer à faire à ma tête de cochon et que je vais continuer mon plan!

Le retour se fera fort probablement sur les ailes de Zoom, un transporteur à rabais, puisqu'il est hors de question que je pose mes fesses dans un avion d'Air Transat pour un vol de plus de 2 heures. N'empêche que la situation est un peu pareille à quand j'ai quitté Montréal, je commence à prendre les adresses courriels des gens avec qui je m'entend bien, je recommence à marcher dans la ville, j'essaie d'apprécier les quelques moments qui me restent tout en gardant cette fébrilité de passer à autre chose!

Par contre, je ne resterai pas à Montréal indéfiniment, je vais avoir un stage à faire! J'ai quelques endroits en tête et on verra bien où j'aboutirai, mais je vais probablement attendre à mon retour avant de me commettre vers un endroit ou un autre, mais c'est possible que je passe par-dessus mes sentiments mitigés envers les États-Unis pour y passer quelques mois en stage!

Partir, c'est à la fois mourir et renaître en même temps.

2 Comments:

Blogger Caroline said...

Jean-François, j'espère en tout cas qu'"Un Newfie chez les Brits" deviendra "Un Newfie chez les ..." pour que je puisse te lire encore!

Bonne fin de séjour!

17/9/06 17:17  
Blogger Jean-François said...

Ça va me faire plaisir de continuer ce blogue. De toute façon, le newfie ne sera pas à Montréal éternellement et a pour ambition de faire un travail international. Le format risque de demeurer le simple et ce n'est pas mon retour qui m'empêchera de raconter de nouvelles aventures!

20/9/06 18:50  

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