lundi 30 juillet 2007

Une phrase sensée!

J'étais entrain de faire le tour de mes différentes sources d'informations et à vérifier si quelqu'un m'avait contacté lorsque je suis tombé sur un commentaire sur un autre blogue qui m'a fait réfléchir: "Ce n'est pas la solitude qui fait mal, c'est l'espoir". Ça vient de la première saison de l'excellente émission Minuit le Soir et je trouve que ça correspond parfaitement à ma situation présentement.

En fait, pour le boulot, c'est un peu n'importe quoi. Ça s'en vient, mais je n'ai rien encore, j'ai l'espoir, mais rien à me mettre sous la dent. Reste que je suis chez moi, je tourne en rond, je me demande quoi faire et, qu'on le veuille ou non, c'est franchement déprimant d'être entouré de ces murs blancs que l'on a pas peinturés par manque de budget. Ça a beau être une journée parfaite à l'extérieur, c'est dommage quand on est seul à pouvoir en profiter. J'ai besoin d'un petit renouveau dans ma vie je crois.

Côté coeur, ça me fait énormément penser à l'emploi, mais en plus complexe. En fait, la situation est tellement floue que je me demande moi-même ce qui se passe par moments. J'ai juste hâte de pouvoir être fixé, que tout soit stable et que je puisse avancer un peu. Disons qu'après tout ce temps, j'aurais espéré être dans une autre situation que présentement. Ce qui tue, reste encore l'espoir. Cette pensée qui limite le domaine du possible pour l'instant, qui fait qu'on y pense, qu'on y croit plus ou moins dépendamment des jours et des heures et qui nous tue à petit feu. Rien de bien réjouissant pour le moment.

Et il y a ma coloc. J'essaie de ne pas trop en parler, c'est certain qu'elle va tomber sur ce blogue un jour et je ne voudrais pas à avoir à justifier et à expliquer tout ce que je dis. Reste qu'elle est une fille super sympathique, gentille, dévouée, mais plus ou moins compatible avec ma personnalité sur certains points, comme celui du ménage. Aussi étrange que ce concept puisse paraître pour ma mère, je suis quelqu'un d'ordonné et de rangé en appartement. Je ne supporte pas de voir la vaisselle s'empiler, pas plus que la poussière sur les planchers ou la saleté dans la douche. Elle fait sa part, mais un peu à la manière de ma soeur, soit de laisser tout aller et de faire un gros ménage une à deux fois par semaine pour ensuite retomber au même point.

De plus, je ne suis pas tellement à l'aise avec la liberté qu'elle semble avoir prise ici. En fait, elle est partie en immersion pour apprendre l'Anglais pour un mois et revient la semaine prochaine, ce qui ne l'empêche pas de venir passer les fins de semaines à l'appartement, ni de venir passer un peu de temps pendant la semaine. Le problème, c'est que tout ce qu'elle a est dans sa chambre où se déroule l'immersion et c'est donc avec une grande joie que j'ai appris que je partageais dorénavant ma pâte à dents, mon savon, mes céréales et tout le reste avec ma coloc. Je crois qu'on est dûs pour une petite discussion sur une foule de sujets du genre lors de son retour. Ceci dit, j'adore être seul dans mes affaires, de ne pas à avoir à me soucier de quelqu'un d'autre, de vivre un peu plus comme je l'entend et je n'ai pas plus hâte qu'il faut qu'elle revienne. Surtout qu'elle vient de se faire un copain et que je vais surement en entendre parler jusqu'à mon écoeurement le plus complet!

À part ça, ça va... c'est juste qu'il va falloir que j'abandonne l'espoir pour pouvoir être vraiment libre (un peu comme ils disent dans Band of Brothers) et heureux!

jeudi 19 juillet 2007

Norvège, Thaïlande, New York et le Québec

Quel titre tout à fait enlevant quand même, ça fait rêver à des solutions miracles qui règleraient les problèmes du monde...

En fait, c'est tous des endroits avec lesquels j'ai un contact depuis quelques jours. Ça fait peut-être de moi quelqu'un d'un peu jet-set, mais je vous assure que ça ne vous apporte pas le bonheur pour autant!

Alors, sur le premier sujet, la Norvège. J'ai une amie que j'ai rencontré à Londres l'an dernier et que j'avais été voir à Oslo avant de rentrer au pays qui a tenu sa promesse et est venue me visiter. Il faut toutefois mentionner, avant que des gens sautent à des conclusions trop hâtives, qu'il ne semble pas que nous figurons dans les plans respectifs de l'autre, puisqu'elle ne veut absolument pas quitter sa Norvège natale et son entourage et qu'il est hors de question pour moi de m'exiler dans un petit pays où j'aurais bien du mal à trouver de l'emploi, en plus de nombreuses différences au niveau de notre passé et de notre façon d'envisager l'avenir.

Toujours est-il que je suis allé la chercher à l'aéroport jeudi dernier, alors qu'elle était supposée arriver le 9, mais elle m'avait appelé pour remettre le tout (voir le dernier message si vous vous joignez à nous, trois lecteurs de ce blogue). Donc, c'est ça, passé la journée de jeudi et de vendredi chez mes parents et à découvrir Montréal (pour elle) alors que nous sommes partis le samedi matin vers 4:00 am pour New York en compagnie de Vandy et d'Élodie (sa copine) pour y passer la fin de semaine. Tout s'est bien déroulé malgré une attente d'environ deux heures aux douanes et le service de l'immigration américain qui n'est pas toujours très courtois avec les nouveaux visiteurs qui ne font pas partie de l'ALÉNA (dans ce cas, mon amie!) et nous avons trouvé notre hotel sous une chaleur suffoquante et nous sommes ensuite lancés à l'exploration de la ville tandis que je la réapprivoisais pour avoir déjà effectué un séjour de dix jours dans la métropole du fast food en 2004.

Finalement, le voyage s'est assez bien passé, nous nous sommes quand même amusés, malgré un manque de temps flagrant pour faire bien des activités qui auraient été intéressantes, mais ça m'a permis d'économiser pas mal d'argent par rapport à ce que ça aurait pû coûter, il n'y a rien de mal là-dedans dans le contexte actuel! Le point fort de notre séjour fût sans contredit notre repas au resto La Casa Romana qui était dans Queens, tout près de notre hôtel. En arrivant sur place, on se fait dire qu'il y a une surcharge de cinq dollars par personne puisqu'il y a un spectacle, suite à quoi Élodie qu'il n'en est pas question et on se fait ensuite amener à la salle à manger à l'arrière. On nous avait dit que c'était tranquile, mais nous étions en réalités seuls dans cette pièce où on avait même enlevé toutes les tables sauf la nôtre pour faire de la place pour une cérémonie religieuse quelconque, on avait donc plein de chaises dans le milieu de la pièce et un éclairage tout à fait atroce qui faisait qu'on ne voyait que dalle. Finalement, quand j'ai pris mon cellulaire pour éclairer mon menu, les gars ont compris et on a eu droit à un "spotlight" bien senti pour donner juste ce qui manquait comme ambiance.

Mon plat n'était pas tellement bon pour être honnête, le pain aurait pu être bon s'il n'avait pas été brulé auparavant, le service était mauvais, mais le meilleur est qu'il y avait un magicien qui faisait des trucs dans la salle "principale" et qu'on a eu droit à une colombe qui s'est enfuie de sa cage et qui se rapproche de plus en plus de nous, mais particulièrement de Mona qui n'aime vraiment pas ça, ce qui rend le tout assez coquasse. Finalement, on a droit à un serveur à qui l'on indique la présence de l'animal en liberté et rien ne change plus tard et c'est seulement au moment où je me suis levé pour botter ledit oiseau que le magicien est arrivé pour sauver sa volaille d'un envol certain!

Mis à part ça, c'était quand même bien, même si mon amie n'était pas vraiment là, elle avait la tête ailleurs et ça a quand même pas mal affecté notre moral à tous de la voir comme ça. C'est fou comme juste une personne peut faire toute la différence sur l'expérience d'un groupe quand même!

Finalement, nous sommes rentrés dimanche assez tard dans la nuit puisque nous avons été retardés à New York par des gens qui voulaient magasiner et flâner plutôt que de s'en tenir au plan déjà établi... ce qui a fait que nous avons renoncé à Ottawa pour cette soirée, ce qui fut quand même notre destination de choix le lendemain matin! Entretemps, j'ai eu un appel de ma coloc qui m'informait que ses parents étaient pour être présents pour coucher, ce qui ne m'enthousiasmait pas plus qu'il ne le faut, mais bon! Finalement, on a fait des commissions de base pour aller chercher de quoi manger et on a pris ça relax, en fait, elle plus que moi vu que je devais me mettre à jour et poursuivre mes démarches de recherche d'emploi! Le lendemain, alors que je continuais le tout, elle est allée se faire bronzer dans le parc en arrière de chez moi et, quand j'ai été la chercher pour dîner deux heures plus tard, elle était déjà rôtie comme un petit poulet, ce qui lui confère un air de homard encore aujourd'hui et une difficulté assez incroyable à se mouvoir!

À part ça, en parlant d'emploi, ça commence à montrer certains petits signes encourageants vu qu'on me contacte pour me donner l'état de la situation et me dire que ma cote de sécurité a finalement été accordée, sous provision d'aller faire prendre mes empreintes digitales pour la Gendarmerie Royale du Canada (GRC), ce qui sera fait demain!

Sur un autre volet, des gens seront heureux que Simon (un bon copain à moi du temps que je faisais mon Bacc à l'UQAM) est revenu à la charge avec sa proposition d'un poste pour moi en Thaïlande. Il s'agirait d'un contrat d'un an et il a plusieurs très bons points dans son argumentation pour me tenter, reste à voir ce qui va se passer ici avant de prendre une décision précipitée... surtout que ce n'est pas les engagements financiers qui manquent à l'appel! Reste que si ça ne débouche pas d'ici janvier, je n'exclue franchement pas la possibilité d'aller passer un an en Asie, ce qui pourrait être très bénéfique à ma petite personne.

À part ça, l'insomnie fait toujours rage, incapable de m'en débarasser. Le stress d'être sans emploi fait son oeuvre à chaque jour et j'ai perdu passablement de poids en plus d'être de moins en moins en forme, malgré une alimentation saine et de l'exercice en masse...

lundi 9 juillet 2007

Les aléas du voyagement

Depuis un bout, j'attendais ce moment... J'ai rencontré une fille l'an dernier, au tout début de mon séjour à Londres et on a gardé contact jusqu'à ce que j'aille la voir chez elle avant de revenir ici. Je lui avait alors dit que c'était à son tour de passer me voir, ce à quoi elle avait répondu avec enthousiasme, mais on sait tous ce que ça peut bien valoir, la parole de quelqu'un!

Alors, finalement, elle achète ses billets et me dit qu'elle va être ici à compter du 9 juillet, donc je fais mes plans en conséquence et tout semblait aller rondement, mais hier soir, je ne sais pas trop pourquoi, j'ai eu un mauvais feeling qui ne voulait pas partir. Alors voilà, ce matin, 8:30, mon cellulaire sonne pour m'annoncer de la douce voix de mon interlocutrice qu'elle a été malade toute la nuit et qu'il a fallu qu'elle se rende à l'urgence, ce qui fait qu'elle a manqué son vol.

Génial.... mais bon, elle m'annonce que vu que c'est pour une raison médicale, elle peut reporter son vol à un autre jour et que le prochain jour disponible dans son cas serait probablement jeudi... Bon, ça coupe pas mal le temps avec elle, je dois retourner à Ottawa me chercher du boulot au plus vite et possiblement revenir à Montréal jeudi soir pour aller la chercher et j'ai un voyage de booké pour New York la fin de semaine. Le pire des scénarios serait qu'elle ne puisse pas trouver de billets jusqu'à la fin de semaine, ce qui ferait foirer mes plans royalement!

Mais bon, si les voyages forment la jeunesse, ils doivent éprouver la santé avec le stress et la fatigue... Je me serais bien passé de ce contretemps de mon côté de l'Atlantique!

jeudi 5 juillet 2007

Comment virer fou en quelques étapes

Retour à la case départ. Retour en novembre dernier. J'étais débarqué de l'avion, endetté jusqu'au cou, à la recherche d'un emploi de façon désespérée et rien ne semblait vouloir fonctionner comme prévu.

8 mois plus tard, j'ai fini ma maîtrise, j'ai élu domicile dans la région de la capitale nationale du Canada, je suis à la recherche d'un emploi et je cogne à pas mal toutes les portes que je vois où je me fais répondre que ma candidature est très intéressante, mais que c'est un mauvais moment avec les vacances d'été ou alors on t'annonce avec joie que ça va débloquer très bientôt avec tes qualifications et tes exigences qui sont à tout de fin pratiques nulles. C'est avec ça que je me suis fait refuser des postes aussi insignifiants que vendeur de cellulaires ou caissier dans un magasin de musique et de livres par exemple.

Alors, je fais quoi de mes journées? C'est assez simple et peu intéressant. Ça comprend quelques heures passées à éplucher pas mal tous les endroits sur internet où je pourrais trouver du boulot. Le problème est que je ne veux pas prendre n'importe quoi pour une période assez longue, je veux pouvoir travailler dans mon domaine le plus rapidement possible. En plus de ça, je remplis des formulaires qui n'en finissent plus pour des autorisation pour avoir des cotes de sécurité plus élevées que ce que j'ai présentement, question d'élargir mes possibilités d'emplois.

Mis à part ça, je suis rendu le champion incontesté des pâtes et des sandwichs aux oeufs qui constituent la base de mon alimentation. On en vient à comprendre le joueur compulsif qui joue ses dernières économies afin de se donner une chance, aussi minime soit-elle, de s'en sortir.

Tout ça mis ensemble fait que c'est assez dur du côté du moral. T'es là, comme un con, à attendre chez toi que le téléphone sonne, tu n'as pas un sou pour sortir de chez toi, même pour un café et t'es donc condamné à déprimer toute la journée. Quand j'étais jeune, j'aimais bien les vacances d'été pour le premier mois et après, j'avais vraiment hâte de retourner à l'école, au travail, un endroit où je sentais que je faisais quelque chose et que j'étais utile. Il faut croire que je n'ai pas tellement changé depuis et plus l'attente se prolonge, plus je trouve ça difficile.

Le hasard a toujours bien fait les choses jusqu'à présent et j'ai eu la chance d'avoir une façon de m'en sortir à la dernière minute. J'espère juste que cette "chance" se poursuivra. D'ailleurs, allumez donc un lampion pour moi si vous êtes croyants, ça sera pratique. Je pense faire un mémorial à la mémoire de Saint-Jude, le patron des causes désespérées.