jeudi 22 mars 2007

5 mois

Oui, ça fait 5 mois aujourd'hui que je suis rentré au Québec après mon périple en Angleterre... Alors, je commence à prendre un bon détachement par rapport à toute l'aventure et je suis convaincu que c'était la meilleure chose à faire pour moi, même si ça a été difficile, même si presque rien a été comme c'était prévu, même si j'ai amputé un autre départ cet été avec toutes les dettes qui sont revenues avec moi, ça a été toute une expérience et ça m'a énormément apporté.

En fait, la plus grande différence, ça a probablement été avec les gens ici. Ça a sensiblement remis des choses en place et j'ai donc passé les cinq derniers mois à faire le tri dans les gens qui m'entouraient pour me débarrasser de tous les parasites. En étant à l'étranger, on réalise que des gens que l'on croyait très près de nous se sont complètement évaporés tandis que les vrais restent près et gardent le contact. Puis, on revient et tout le monde se dit très content de te revoir, tout reprend un peu où ça avait été laissé au départ et on peut réaliser beaucoup de choses sur les gens qui nous entourent en les regardant aller.

Aujourd'hui, je me retrouve encore éloigné de Montréal, mais à une distance très accessible en voiture et je peux voir mes amis à toutes les semaines, plutôt que pendant une ou deux semaines en six mois. Reste que 5 mois plus tard, le ménage est pas mal fait, je suis de retour dans un petit cercle d'amis qui est beaucoup plus proche qu'avant et ça va assez bien je dirais! Côté travail, je termine mon stage et je garde l'oeil ouvert pour des possibilités à compter de la mi-mai, début juin, mais ça ne semble vraiment pas évident pour l'instant. On verra bien ce qui se passera, mais il n'est pas exclu que je doive travailler en dehors de mon domaine pour l'été, ça risque de ne pas être un choix facile!

À part ça, la santé se porte assez bien, tout est sous contrôle et je rentre à Montréal demain pour une petite fin de semaine très tranquile après les extravagances de la semaine dernière!

lundi 19 mars 2007

St Patrick

Tel que mentionné dans mon dernier message, nous avions donc planifié la matinée de la St Patrick avec des plans grandioses pour le reste de la journée, mais je n'étais pas trop certain de pouvoir suivre le groupe tout ce temps, vu que la santé n'était pas exactement au rendez-vous...

Nous avons donc débuté la journée avec un petit déjeuner irlandais (loin de l'authenticité que l'on retrouve ailleurs pour la nourriture) au pub le Hurley's sur Crescent aux environs de 8:00 par une journée très enneigée et nous avons ensuite été voir pour des disques (vu que tout était fermé, il a fallu se rabattre sur le Van Houtte pour un café en attendant) où nous avons rien acheté avant de commencer une mini-tournée de pubs irlandais où la pinte de Guinness tourne généralement dans les environs de 8$, ce qui revient passablement cher pour une tournée! Finalement, pour se donner un petit répit, nous avons profité des tarifs étudiants au AMC pour aller voir l'excellent film Cashback que nous avons tous adoré! Par la suite, d'autres pubs, une séance à l'arcade pour faire les cons, d'autres pubs, aller dîner /souper au Amir, l'arrivée de Bertrand, d'autres pubs, les Trois Brasseurs pour souper (pour Bertrand et Charles qui mange toujours de toute façon!) où on a profité de la diffusion du match de hockey pour y établir domicile le temps de celle-ci! Pour ce qui est du reste de la soirée, je laisse votre imagination vous en occuper et nous sommes rentrés par le métro de 1:10 et c'est donc après une grosse journée irlandaise que j'ai élu refuge dans mon lit douillet pour me préparer à un dimanche qui allait être de tout repos pour me refaire des forces avant la semaine qui m'attendait... et prendre du mieux!

Je vais donc sur mon laptop, question de mettre plusieurs photos en ligne. On devrait y trouver quelques-unes de notre périple au curling, d'autres de notre fin de semaine de camping, d'autres de Boston et enfin, de Sorel et son match de hockey!

Un vendredi rigolo

Après être passé à l'Université pour finaliser quelques détails en rapport à mon stage et ainsi m'assurer de mes crédits et de l'obtention de mon diplôme le plus tôt possible, je suis allé faire un peu de magasinage où j'ai constaté que ça faisait vraiment pitié ce printemps comme collections et j'ai vraiment hâte que celle d'été sorte pour me trouver des chandails et chemises qui ont de l'allure un peu... je peux dire que j'ai économisé un peu pour faire choquer ma soeur!

Après ça, direction maison où je prend ça relax vu que je suis très faible après avoir mangé qu'un bol de riz et 2 toasts en 4 jours, mais je planifie tout de même ma soirée avec le laptop sur les genoux. Décidément, 2007 est l'année où on fait ce qu'on discute depuis plusieurs mois et années et c'est ainsi que nous sommes aboutis à une partie de hockey de la ligue nord-américaine de hockey (semi-pro) disputée entre le Summum-Chiefs de St-Jean et Le Mission de Sorel-Tracy, à Sorel! Pour avoir travaillé pendant quatre étés dans la région, je suis assez familier avec le coin et la mentalité et j'étais très encouragé à l'idée d'avoir tout un spectacle pour la modique somme de 10$, autant sur la glace que dans les estrades et je ne fus pas déçu le moins du monde!

Nous partons un peu juste après avoir regroupé le quatuor de Boston (JP arrivait de Gatineau et est donc arrivé sur le tard un peu), nous nous sommes élancés pour arriver quelques minutes après le début de la première période où nous avons des sièges à l'arrière du filet des visiteurs (pour qui nous prenons, évidemment, pour énerver tout le monde autour) et le spectacle commence...

Vous pouvez imaginer un film comme Slap Shot, c'est rien par rapport à un match comme lequel nous avons vu. De la violence gratuite partout, les cris d'encouragement de la foule envers les gladiateurs sur lames, les gens qui lancent tout ce qu'ils trouvent sur les joueurs de l'équipe adverse pour exprimer leur mécontentement (bière incluse) et les débordements dans les gradins où la sécurité doit arriver rapidement sans quoi ça dégénère de façon assez spectaculaire. On a donc eu droit à un gars qui a lancé une chaise sur la glace, des dizaines de bières qui furent projetées sur la surface de jeu (sauf qu'avant d'y arriver, ça arrive que ça mouille bien du monde en bas, qui rispostent en lançant leur propre Molson Ex au visage de l'arroseur et à tous ceux qui se situent entre), un joueur au banc des pénalités qui va frapper un joueur qui passait sur la glace en se levant sur le banc pour l'attraper par-dessus la baie vitrée, des spectateurs outrés qui se ruent vers le banc des pénalités pour aller "y sacrer une volée", les joueurs sur le banc des joueurs qui se défendent avec leurs bâtons contre la marée humaine qui veut faire payer l'ensemble de l'équipe pour cette situation, c'était de toute beauté! Ce fut un des matchs de hockey les plus longs que j'ai eu l'occasion de voir avec toutes les interruptions pour les bagarres (quand même incroyable qu'après 40 secondes en deuxième, il y ait déjà eu 2 bagarres), mais on a bien rigolé avec cette foule survoltée qui y allait de "tues-lé!" et autres choses raffinées du genre! Disons que c'était plus ou moins approprié pour une activité familiale à mon humble avis, bien que le père que j'ai rencontré à la sortie du kiosque de bière qui tenait en tenait 3 dans les mains pour en donner une à chacun de ses fils (qui devaient avoir 8-10 ans) puisse ne pas être d'accord!

Après toute cette émotion, Charles avait besoin de manger les siennes et nous sommes aboutis au McDo à côté du Colisée Cardin qui doit définitivement être un des plus laids sur la planète, j'ai même pris quelques photos avec mon cellulaire de ce grand chic qui comprend des vitraux où ne figurent même pas Ronald et Grosse Douceur, mais on repassera!

Ensuite, le chemin du retour a été pénible avec toute la neige qui tombait, mais nous étions fixés sur le début de notre journée du lendemain qui allait débuter à 8:00 avec un petit déjeuner dans un pub irlandais pour célébrer la St Patrick!

vendredi 16 mars 2007

Fin de l'année fiscale

Première fois au gouvernement, j'arrive à la fin de l'année fiscale et toute la frénésie qui l'entoure, ce qui donne un climat assez particulier. Les comptables courent partout, les avocats s'activent et tout le monde est sous pression pour dépenser son budget en respectant toutes les règles émises par le Conseil du Trésor et les deux groupes mentionnés précédemment s'arrangent pour faire passer le tout. Ce qu'il faut comprendre, c'est que quand on ne dépense pas tout son budget, on se le fait amputer pour l'année d'ensuite et les subséquentes, ce qui explique donc toute la hâte autour de cette période...

On a donc droit aux différentes équipes qui se rendent compte qu'elles seront incapables de décaisser leurs fonds au complet et, dans notre équipe, on s'est un peu transformés en un club de magasinage pour essayer de faire profiter l'agence de nouveaux gadgets et autres choses qui trainaient depuis longtemps. C'est d'ailleurs ce qui est assez comique, ça traîne en longueur pendant toute l'année où on se fait répéter qu'on a pas les fonds nécessaire et toute dépense doit passer devant un comité et est examiné au peigne fin, tandis qu'à la fin de l'année fiscale, c'est la folie furieuse et on a du temps à passer devant l'ordinateur et différents magazines et à se creuser la tête pour trouver des justifications, c'est assez amusant d'un côté et assez désolant de voir qu'on cherche autant comment dépenser des fonds publics.

Disons que je comprend pourquoi c'est ainsi, mais ça crée toute une gymnastique comptable et ça ne remplit pas tellement son mandat, il faudrait vraiment revoir ce qu'on pourrait faire pour remplacer ce système un peu archaïque... si vous avez des suggestions, je suis convaincu qu'il y aura beaucoup de personnes intéressées à les entendre!

mercredi 14 mars 2007

Marquez votre calendrier!

En effet, c'est la première fois que mon coloc un peu lent (j'essaie d'être gentil ici) a pris sa douche aujourd'hui depuis que je suis arrivé en janvier. Aux dires de François, ça serait la première fois depuis septembre à l'appartement...

Et ça va bientôt faire 2:30 que son réveille-matin sonne à toutes les 10 minutes et qu'il pèse sur snooze. Sigh.

Toutes les meilleures intentions...

Je voulais bien vous parler de ma fin de semaine de camping, mettre les photos et tout, mais j'ai un ennui de taille: la gastro. Je n'étais pas en super grande forme en partant, mais depuis hier, je suis alité et je ne me lève que pour faire ce qu'on a à faire quand on a la gastro, c'est génial. En plus, je n'ai pas de petite infirmière qui m'est attitrée, donc je dois me soigner moi-même, mais j'ai au moins la chance de pouvoir compter sur JP qui est allé me faire une provision de médicaments pour combattre ce fléau, livraison à domicile en plus! Un vrai chum!

Alors, pour le camping, c'est un bilan assez mitigé que j'ai à raconter. En fait, on avait laissé l'organisation à Élo, la blonde de Vandy et ce n'était pas nécessairement la meilleure idée. Elle est très gentille, bonne pour faire des réservations et tout, mais le volet communication est tout à fait absent, ce qui fait qu'à 22:30, la veille de notre départ, je ne savais toujours pas qui j'allais chercher et à quelle heure nous partions... j'ai finalement rejoint notre organisatrice sur son cellulaire alors qu'elle sortait du cinéma et j'ai fini de préparer mes choses avant d'aller me coucher pour le départ assez tôt du lendemain.

Évidemment, comme dans n'importe quelle organisation foireuse, personne est à l'heure. C'est donc avec presque 45 minutes de retard que nous sommes partis de notre point de départ pour se rendre déjeuner et ensuite attaquer la route. J'ai fourni les instructions sur comment se rendre à la montagne puisque personne n'avait daigné regarder ce détail anodin et nous avons donc suivi les filles, question d'être aux premières loges s'il arrivait quelque chose (on a pris la technique La Fureur pour le voyagement, 3 gars dans une voiture et 3 filles dans l'autre) et ça roulait assez bien, jusqu'à ce qu'elles se fassent coincer derrière une voiture à l'approche de Québec et nous les avons dépassé pour ensuite reprendre notre voie, mais elles n'ont pas suivi, ce qui a fait qu'elles ont pris le pont vers Québec, une belle demi-heure pour nous à attendre sur le bord de la route qu'elles reviennent!

Alors, on finit par se rendre à la montagne, le stationnement est archi plein avec tout le monde qui profite des conditions printanières pour faire du ski et nous mettons donc nos raquettes avant de passer au remonte-pente, ce qui n'était pas nécessairement la meilleure idée! Alors, celui-ci arrive, nous avons nos sac à dos plein à craquer (65L pour les filles et j'ai mon petit 110L qui contient mes choses et pas mal de trucs des autres vu qu'il est plus gros...) et le remonte-pente ne ralentit même pas, ce qui fait que les raquettes accrochent dans la neige et nous nous ramassons la face par terre, en dessous du remonte-pente! Tout un début quand même... Finalement, on réussit à se rassoir rapidement et on repart, mais mon sac à dos n'est pas embarqué sur la chaise, ce qui fait que je le tiens à bout de bras et avec mes pieds pour ne pas que 25 kg se retrouve sur la tête d'un malheureux skieur qui passe en dessous, disons que j'aurais bien aimé que ça soit un débrayable puisque ça a été assez long avant d'arriver au sommet!

Arrivé en haut, on regarde par où on doit aller et l'esprit d'organisatrice ressort encore, elle ne se rappelle pas quel refuge elle a loué et encore moins du chemin à prendre pour s'y rendre. Avec la carte des pistes, elle finit par se rappeler où on doit se rendre et on s'y met, transformant ce qui devait être deux heures de raquettes en un peu plus de quatre heures, avec bien des côtes, des endroits presque impraticables, mais on a bien rigolé quand même et c'est complètement épuisés que nous sommes arrivés à notre refuge.

Alors, c'était supposé être pour 8 personnes, mais nous avons fait le saut en rentrant, il n'était pas possible qu'on rentre même 6 sur la mezzanine pour dormir (qu'on accédait avec une petite échelle en bois en passant dans un trou où mes épaules ne rentrent pas, il fallait donc que je sois sur le côté...) et le poêle était en fait un poêle à combustion lente, ce qui est super pour la chaleur, mais un gros zéro pour faire cuire des choses. Une chance que j'avais acheté le nécessaire pour des bagels au saumon fumé et que Charles avait apporté un déjeuner qui comportait des croissants, des fromages, des viandes froides et des confitures! Qui dit camping dit aussi alcool un peu, donc nous avons commencé à respirer un peu avec une autre buche dans le poêle et une bière à la main avant de se lancer à la construction d'un fort (on avait apporté des pelles puisque le but était de se construire un quimzee à la base, mais nous étions trop fatigués et il n'y avait pas assez de neige pour ce faire). Finalement, ça s'est rapidement transformé en bataille de balles de neige et nous avons ensuite eu droit au délicieux souper préparé par les filles, des hot dogs! Comme a dit Charles, c'est quand même incroyable qu'à trois filles, ce qu'elles réussissent à faire de mieux (et qui était raté vu que c'était sur un poêle à combustion lente) c'est des hot dogs!

Après souper, nous avons continué notre fort avant de jouer au cartes et de se coucher. Nous avons finalement réussi à rentrer 6, mais j'avais la chance d'avoir l'épaule qui accotait sur le tuyau de poêle et les jambes qui ne rentraient pas (je pouvais être sur le côté et avoir les genoux dans le visage de Charles ou être sur le dos et avoir les pieds par-dessus la tête vu que je ne rentrais pas et que le plafond était à angle), en plus d'être derrière tout le monde pour aller à la bécosse (oui, petite cabane à l'extérieur, la totale!), ce qui n'était pas évident! Rapidement, il a commencé à faire tellement chaud, j'en pouvais plus et j'ai donc passé une très mauvaise nuit....

Le lendemain, Élo voulait qu'on fasse de la raquette, qu'on dîne et qu'on soupe en chemin avant de rentrer à Montréal, mais je devais rentrer à Ottawa après, ce qui a fait que les plans ont changé et que nous sommes assis dans la voiture plus tôt que prévu avec un arrêt au célèbre restaurant Le Madrid avec ses dinosaures et Normand L'Amour (qui n'y était pas pour l'occasion). J'ai fait preuve de retenue en ne voulant pas répéter ce que j'avais entendu au Lafleur une fois (Je vais te prendre une grosse toute trempe (c'est une frite sauce)), ce qui a un peu déçu les copains, mais j'étais content de rentrer à la maison et de faire ma valise avec mon manteau qui sent le feu, mon pauvre petit corps endolori et de prendre un bon repas avant de reprendre la route!

Lundi, ça allait quand même bien, j'étais fatigué, mais ça allait, mais hier j'ai vraiment commencé à me sentir mal, ce qui s'est confirmé après le lunch où j'ai décidé de rentrer à la maison et c'est là que la gastro s'est déclarée... J'ai donc dormi comme un petit fou hier, restant réveillé pour le débat des chefs qui était assez comique et me recouchant ensuite. Ce matin, ça va un peu mieux et avec toute la médication que j'ai prise, je me sent presque bien! Reste que je vais passer la journée à dormir encore et à me reposer pour être correct demain pour le travail... je ne peux pas me permettre de manquer trop de jours, ça fait mal au budget!

J'ai des photos du curling sur mon appareil photo chez mes parents, je devrais les mettre en ligne en fin de semaine et je compte bien mettre celles de Boston et du camping en ligne au cours de la semaine (prises avec mon cellulaire, excusez la qualité!).

jeudi 8 mars 2007

Quelle semaine!

Semaine de fou au bureau, c'est incroyable comment ils m'ont surchargés... À part ça, je ne suis pas tellement sur internet avec tout ce que j'ai comme activités, comme un souper avec JP hier soir, une soirée d'art ce soir (oui...) et du camping en fin de semaine dans le coin de Québec, randonnée de raquettes incluse! Disons que ça bouge beaucoup, il y a du mouvement partout et on essaie de faire le mieux possible dans les circonstances en évitant les gaffes et je suis assez satisfait de ce que je fais jusqu'à date...

Honnêtement, j'aimerais bien dire quelque chose d'intéressant, mais ce n'est que la petite routine envahissante que je vis... rien d'extraordinaire!

lundi 5 mars 2007

Pas encore mort...

Mais c'est pas à force d'essayer! En fait, si je néglige ce blogue, c'est que je suis partout à la fois on dirait! Le travail accapare une bonne part de mon temps et si on ajoute les tâches reliées à ma maîtrise et certaines activités sociales, il n'en reste plus beaucoup à passer sur le net!

Si ce n'était pas suffisant, je suis allé à Boston la fin de semaine dernière pour voir le match opposant nos Canadiens aux méchants Bruins et ce fut une super belle expérience. En partant, aller à Boston était génial, il y a un lot inépuisable d'imbéciles sur les routes, ce qui nous a permis de s'amuser un peu à leurs dépens, rendant du coup le trajet moins ennuyeux et le paysage y était pour quelque chose également, tout à fait superbe après les chutes de neige de vendredi!

Ensuite, nous avons fait un peu de tourisme ponctué de visites de différents pubs, question de s'imprégner de l'ambiance, mangé une pizza à 40$ US (oui, 40$ US pour une pizza all dressed avec 2 bières) et nous avons assisté au match en compagnie d'une foule hostile qui nous haranguait avec nos magnifiques chandails tricolores. Après la partie, nous avons eu droit à un déluge d'insultes de toutes sortes et nous avons constaté que si vous n'avez pas de permis de conduire, vous ne pouvez pas boire à Boston (ils vérifient l'âge de tout le monde, systématiquement, à moins que vous aillez l'air d'avoir plus de 35 ans, ce qui n'était pas notre cas), à moins d'avoir votre passeport sous la main. Bref, on a profité du nightlife de Boston avant d'aboutir dans notre chambre d'hôtel où nous avons tenté de poursuivre, sans succès, la soirée. Le lendemain matin, nous avons été manger dans un pub irlandais (question de ne pas se sentir trop dépaysés) où j'ai pu manger un paquet de choses qui me manquaient d'Irlande (du UK en général), soit un fameux Full Irish Breakfast avec beaucoup d'ingrédients importés d'Irlande... génial!

Ensuite, nous avons eu la route de retour qui a bien été et notre passage dans certains petits villages a suscité de magnifiques commentaires de la part de nous 4, comme quand on a vu une ville où les magasins sont affichés avec ce qu'ils vendent et qu'ils ne semblent pas avoir de nom... comme le fameux magasin "MEUBLES" ou encore le commentaire de Vandy qui a dit: "Si j'étais élu, je fusionnerais toutes les régions pis j'appellerais ça creux". Après le passage par Montréal, je suis parti pour Gatineau, savourant chaque minute où j'ai été pris dans les bouchons de circulation vu la fermeture d'une partie de l'autoroute 40, ce qui m'a occasionné plusieurs petits détours avant de pouvoir prendre la route et j'étais plus que content d'arriver à destination et de me coucher après ces journées épuisantes. Ce ne serait pas si terrible si ce n'était pas quelque chose d'encore pire qui m'attend en fin de semaine!